Depuis quelques mois, l’immobilier en France connaît une crise sans précédent avec une augmentation drastique des taux. Le taux d’usure a également un impact considérable sur le nombre de refus de crédits immobiliers, entraînant ainsi une dégringolade du marché.
En ces temps de crise, on peut alors se demander s’il préférable d’investir dans un bien immobilier neuf ou s’il est préférable de se tourner vers de l’ancien.
Un marché immobilier incertain
Le marché de l’immobilier français connaît des jours sombres. En effet, ces derniers mois, acquérir un logement relève du parcours du combattant pour de nombreux ménages. La baisse du pouvoir d’achat immobilier en est en grande partie responsable. Entre l’augmentation des taux de crédit, la flambée des coûts des matériaux ou encore la hausse des prix de l’immobilier, nombreuses sont les explications à donner. Cependant, investir dans de la pierre reste une valeur sûre et les ménages ne se résignent pas à renoncer à leur projet d’achat immobilier malgré le contexte.
Que ce soit un bien dans lequel vous compte vous installer ou un bien que vous souhaitez mettre en location, la question d’investir dans du neuf ou de l’ancien revient fréquemment. Découvrez donc nos quelques conseils qui vous aideront à faire votre choix.
Une demande supérieure à l’offre
Récemment, de nombreuses études ont permis de démontrer que le stock de biens anciens disponibles aujourd’hui sur le marché a considérablement chuté de 40% par rapport à octobre 2018. Cependant, depuis 2018-2019, les mairies ne délivrent plus, voire très peu, de permis de construire. De plus, le marché de l’immobilier français doit faire face à une pénurie de matériaux, ainsi qu’à la flambée des prix. Ainsi, certains promoteurs ayant eu des permis de construire au préalable se retrouvent dans l’obligation de reporter leurs travaux. Résultat : dans le neuf, l’offre n’est pas plus importante que dans l’ancien, elle est même en régression.
Qu’en est-il du marché ancien ?
Ce qui rend l’investissement dans de l’immobilier ancien si intéressant, c’est le fait que celui-ci est moins cher au mètre carré (environ 3 452€ dans l’ancien contre 4 696€ dans du neuf). Henry Buzy-Cazaux, président et fondateur de l’Institut du Management des Services Immobiliers déclare : « si le prix du neuf est aujourd’hui déjà plus cher que dans l’ancien, la tendance risque de se creuser dans les mois à venir. » Cela s’explique notamment par le fait que dans le neuf, on retrouve le prix du foncier, le coût des matériaux et de la main d’œuvre ainsi que la marche des promoteurs. Dans l’ancien, le prix est plus spéculatif. C’est-à-dire que ce sont les vendeurs qui estiment combien vaut leur bien selon la santé globale de l’économie.
Ainsi, les vendeurs ont la possibilité de diminuer leur prix de vente afin de s’aligner sur les capacités des acheteurs. À l’inverse, bien que les promoteurs soient déterminer à faire des efforts, ils se retrouveront rapidement bloqués car de nombreux coûts ne peuvent être baisser ou ne peuvent disparaître.
Investir dans du neuf : un avantage financier
Bien que le prix au mètre carré soit plus élevé à l’achat dans le neuf, celui-ci dispose de nombreux avantages financiers. En effet, en faisant l’acquisition d’un bien neuf vous pourrez profiter de frais de notaire réduits compris entre 2% et 3% (contre 7% à 8% dans l’ancien), d’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 63 000 euros grâce à la loi Pinel, d’une TVA réduite à 5,5% au lieu de 20%, ou encore de l’exonération de la taxe foncière durant deux ans après l’acquisition sous condition.
De plus, en ce qui concerne les normes environnementales ainsi qu’en termes de performances énergétiques, l’avantage va une nouvelle fois au neuf. En effet, les promoteurs se retrouvent dans l’obligation d’utiliser des matériaux qui répondent à des critères de qualité précis afin de réduire la facture d’énergie grâce à des biens efficacement isolés.
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