Depuis plusieurs mois maintenant une inflation sans précédent s’abat sur la France, mais aussi sur l’Europe entraînant avec elle une montée en flèche des prix. Le milieu de l’électroménager n’en n’est pas épargné pour autant, après le carburant ou encore l’énergie. L’inflation a par ailleurs atteint 5,8% en juin 2022, un record depuis de nombreuses années.
Mais alors pourquoi l’inflation touche-t-elle ce domaine et quels sont les produits les plus concernés par cette flambée des prix ?
Les raisons principales qui expliquent cette hausse
Il y a de nombreuses raisons qui expliquent pourquoi les prix de l’électroménager ne cessent, et tous les prix en terme général. Parmi les facteurs principaux, de nombreux analystes et économistes en ont mis trois en avant :
- La chute de l’euro par rapport au dollar : avec la parité tous les prix augmentent même si on applique strictement le taux de change
- La hausse des coûts des transports à cause de l’augmentation des prix du carburant due à la guerre en Ukraine notamment
- L’augmentation des coûts des composants notamment dans les usines de production en Chine à cause de la crise sanitaire du COVID-19. Il y a aujourd’hui beaucoup plus de demande que d’offre
Pour pouvoir aider les Français à surmonter cette crise inflationniste et pour pouvoir les aider à continuer d’investir dans des produits de consommation nécessaires, de nombreuses solutions financières sont mises en place. Parmi celles-ci, on retrouve notamment le crédit à la consommation qui vous permettra de financer certains investissements plus facilement.
Le petit électroménager est plus particulièrement concerné
En plus de devoir composer avec les prix de l’énergie et du carburant, les consommateurs doivent aujourd’hui apprendre à vivre avec les prix toujours en hausse de l’électroménager et tout ce qui est relatif à l’entretien de la maison. C’est particulièrement le cas pour le petit électroménager qui a vu ses prix bondir de 7% entre juin 2021 et juin 2022, selon l’indice des prix à la consommation publié par l’INSEE. Ce sont notamment les cafetières électriques et les bouilloires (avec un prix en hausse de 17,2% en un an) ainsi que les grille-pain (hausse de 13,7%) qui sont concernées par cette flambée des prix.
D’autres petits appareils d’électroménagers sont également touchés comme par exemple les fers à repasser (hausse de 5,9% en un an), les moulins à café ou encore les extracteurs de jus qui ont vu leur prix augmenter de 6,1%. Quant aux réfrigérateurs et aux congélateurs, ceux-ci ont augmenté de 8%.
Le mobilier d’intérieur aussi touché
En ce qui concerne l’entretien de la maison et décoration, on peut également constater une augmentation des prix de l’ameublement d’intérieur de 7,5% en un an et 11,6% pour le mobilier de jardin. Cette hausse peut notamment s’expliquer par la flambée des coûts pour les matières premières ainsi que l’augmentation des coûts pour le transport maritime de ces matières, le tout ajouté à la difficulté d’acheminer les conteneurs qui contiennent ces matières premières nécessaires.
Pour le domaine de l’outillage, les petits outils non motorisés (marteaux, scies, tournevis…), ils ont vu leur prix augmenté de 10,5%. Pour certains articles de ménage dits « non durables » (éponges, serpillères, serviettes de table, essuie-tout…) les prix ont bondis de 8% en un an.
Le retour de la crise du papier
D’autres produits de consommation comme ceux qui concernent la consommation culturelle ou encore les loisirs ont eux aussi connu une flambée des prix significative. Par exemple, les prix des imprimantes et des scanners ont augmenté de plus de 9,8% en un an. On constate également une hausse pour les produits nécessaires aux animaux domestiques qui connaissent eux aussi une hausse de 7,3%.
Ces derniers temps, on entend de plus en plus parler de la « crise du papier » qui se fait extrêmement ressentir dans les papeteries (agendas, blocs-notes, carnets, enveloppes…) notamment avec un bond de 10% en un an. Cela s’explique notamment par le fait que l’industrie du papier est une très grande consommatrice d’énergie, notamment pour faire sécher le papier par exemple. C’est ce qui explique en partie la hausse des prix dans le domaine du papier. Par ailleurs, les prix des journaux et des périodiques ont eux aussi augmenté de 5,4%/
Les secteurs de la santé et du tabac sont épargnés
La plupart des sources de dépenses des Français, à l’exception de l’énergie, voient une augmentation des prix proche de l’inflation (6%). Cependant, trois secteurs semblent contourner cette crise. En effet, l’indice des prix à la consommation du tabac et de la santé sont deux secteurs réglementés dont les prix restent stables depuis un an.
Pour le secteur du vêtement et de la chaussure, la hausse des prix ne s’élève qu’à 0,6% en glissement annuel en juin. Cette faible hausse peut notamment s’expliquer par des soldes assez conséquentes.
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