Selon de nombreuses sources et médias, les baisse des prix de l’immobilier serait en phase d’ascension. En effet, entre l’annonce d’un effondrement et une baisse modérée, quelle est la réalité la plus probable ? De nombreux facteurs entrent alors en cause pour influencer, positivement ou non, le marché immobilier.
Keyliance vous invite à découvrir quels en sont ces éléments.
Les facteurs à prendre en compte sur le marché immobilier
De nombreux facteurs entrent en cause lorsqu’il s’agit de la hausse ou de la baisse des prix.
La difficulté d’accès au crédit immobilier
La hausse des taux de crédit immobilier combinée à un durcissement des conditions d'obtention de prêts par les banques entraîne des difficultés croissantes. Un emprunteur voit ainsi sa capacité d'emprunt réduite en raison de la hausse des taux, qui ont doublé en un an.
De plus, les banques exigent un apport personnel plus important, voire une épargne résiduelle. Les primo-accédants rencontrent davantage de difficultés pour obtenir un prêt immobilier. Il convient également de mentionner le taux d'usure, dont nous avons longuement discuté : le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) doit demeurer inférieur au taux d'usure, dont le mode de calcul est inadapté à une période de hausse significative des taux.
Des individus solvables, qui auraient obtenu un prêt sans problème il y a quelques mois seulement, se retrouvent désormais exclus du marché du crédit. Le nombre de prêts immobiliers accordés a chuté de 40 % en un an, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
La conséquence logique de cette situation est que le volume de transactions immobilières connaîtra probablement une baisse en 2023, après plusieurs années avec plus d'un million de ventes annuelles.
La crise du logement continue
La crise structurelle du logement persiste, et il est peu probable qu'une chute importante des prix se produise en raison de ce facteur.
La population française a augmenté au cours des 50 dernières années, et les évolutions des modes de vie ont entraîné un besoin important de nouveaux logements, estimé à plus de 300 000 habitations par an. Ainsi, en moyenne, chaque logement accueille maintenant 2 personnes, contre 3 il y a 50 ans.
La pénurie de logements disponibles s'explique également par la multiplication des logements vacants et des résidences secondaires. Le marché immobilier répond à l'offre et à la demande, et cette demande reste soutenue.
L'offre de logements pourrait augmenter en raison de propriétaires cherchant à se débarrasser de logements énergivores. Face à la multiplication des contraintes réglementaires, certains bailleurs abandonnent et mettent en vente leur bien.
L’impact sur les prix immobiliers dans les villes en 2023
Ces phénomènes n'auront pas un impact uniforme sur l'ensemble du territoire. Une baisse moyenne de 2 à 3 % est mentionnée, mais cela variera selon les régions. L'attractivité joue un rôle clé dans l'augmentation ou la diminution des prix immobiliers. Les grandes métropoles devraient connaître une légère baisse des prix. Après plusieurs années de hausse, une période de stagnation serait la bienvenue.
Cependant, l'attrait économique de ces zones en termes d'emploi devrait probablement éviter un déclin significatif. Tous les Français ne peuvent pas travailler à distance à 100 % et souhaitent rester près de leur lieu de travail. Ils pourraient accepter de s'éloigner davantage pour profiter d'un espace plus grand ou d'un jardin. Ainsi, les villes de taille moyenne conservent tout leur attrait et ne devraient pas connaître de baisse de prix massive. L'accessibilité de ces villes est un facteur déterminant. La présence d'une liaison TGV reliant une métropole en une heure offre un avantage certain.
Les zones rurales souffrent toujours d'un manque d'infrastructures telles que les écoles et les centres médicaux, ainsi que d'une dépendance à la voiture, etc.
Les zones touristiques continuent d'attirer une clientèle de retraités disposant d'un pouvoir d'achat immobilier préservé. Les villes touristiques du littoral et de montagne ont vu leurs prix exploser. Par exemple, Saint-Jean-Cap-Ferrat affiche un prix immobilier moyen de plus de 12 500 euros par mètre carré !
En 2023, il est toujours possible de réaliser un projet immobilier. Devenir propriétaire est une bonne protection contre l’inflation et reste le meilleur moyen de préparer sa retraite. Partagez votre projet d'achat avec un courtier immobilier afin de préparer un dossier de financement cohérent et solide. Vous pourrez ainsi profiter de la baisse du marché immobilier au bon moment.